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À mon avis

Une vision nuancée et plus large de la diversité métisse s’impose

Un groupe de chercheurs conteste la teneur d’un récent article consacré aux notions d’« auto-autochtonisation » et de « déplacement identitaire ».

par MICHEL BOUCHARD, SÉBASTIEN MALETTE, GUILLAUME MARCOTTE & SIOMONN PULLA | 04 MAI 20

Intitulé « Des chercheurs exposent le phénomène grandissant d’auto-autochtonisation » (Affaires universitaires, 1er avril 2020), l’article définit l’auto-autochtonisation comme « la soudaine revendication d’une identité autochtone en invoquant des liens ténus ». Revenant sur les travaux des sociologues Darryl Leroux et Chris Andersen, il relie ce concept d’auto-autochtonisation aux accusations de « déplacement identitaire » (race-shifting en anglais).

Bien qu’évocatrices, ces notions d’« auto-autochtonisation » et de « déplacement identitaire » sont problématiques. Elles ne tiennent compte ni de la diversité métisse ni de la renaissance culturelle en cours au Canada. Les travaux de Maximilian C. Forte (Who is an Indian? Race, Place, and the Politics of Indigeneity in the Americas, Presses de l’Université de Toronto, 2013) montrent qu’on observe une résurgence des identités autochtones dans tous les pays bâtis sur un héritage colonial. Ce phénomène se traduit principalement par l’augmentation du nombre de personnes qui s’identifient comme Autochtones. Ici comme ailleurs, il est facile d’exploiter cette augmentation pour discréditer les communautés et les personnes de descendance métisse, en qualifiant ces dernières d’Acadiens et (ou) de Canadiens français opportunistes qui cherchent à exploiter la petite goutte de pur « sang indien » qui coule en eux.

Suggérer que le fait d’être Métis ou membre non inscrit des Premières Nations n’est qu’une question de « degré de sang » rappelle la pire rhétorique raciale et essentialiste du xixe siècle.  La compréhension des multiples aspects de cette résurgence culturelle et de la transmission des identités métisses exige la conduite d’analyses approfondies à l’échelle locale. Pour paraphraser l’anthropologue américain Clifford Geertz, il faut étudier les villages, les bateaux de pêche et les lignes de trappage pour comprendre comment la résurgence métisse peut s’inscrire dans un processus plus élargi.

Pour y parvenir, il faut d’abord tenir compte du fait que les peuples métis ont initialement formé une diaspora répartie le long des routes terrestres et maritimes de la fourrure, où des voyageurs majoritairement canadiens-français et écossais travaillaient pour les compagnies de traite et devenaient occasionnellement des « hommes libres », vivant avec leurs épouses autochtones. À l’instar de la diaspora canadienne-française, les cultures métisses n’ont pas émergé à partir d’un unique point géographique d’ethnogenèse. Ce fait est souligné par des chercheurs comme Gerhard Ens et Joe Sawchuk (From New Peoples to New Nations, Presses de l’Université de Toronto, 2015), qui ont mis au jour de multiples points d’ethnogenèse métisse à l’échelle du continent.

Nous convenons toutefois que les tentatives d’auto-identification dans un but frauduleux devraient être condamnées. Mais nous devons prendre garde à ne pas associer le critère de l’ethnicité à celui de comportements problématiques venant de certaines personnes, métisses ou non. Il serait en effet dangereux de verser dans les préjugés, les sophismes génétiques et les généralisations abusives. Les individus, les familles et les communautés peuvent se transformer, évoluer et réapparaître à mesure qu’ils affrontent les conséquences persistantes du colonialisme et luttent pour survivre dans un contexte social de plus en plus hostile aux expressions des cultures autochtones.

Par crainte d’être déportés, certains Métis du Montana se sont identifiés comme Canadiens français pour éviter d’être expulsés de chez eux, tandis que d’autres sont parvenus à être acceptés par des Premières Nations et à intégrer des réserves (Martha Harroun Foster, We Know Who We Are, Presses de l’Université de l’Oklahoma, 2016). Divers cas historiques, comme celui du Métis de l’Ouest Johnny Grant qui s’était identifié comme Blanc, Métis et même membre des Premières Nations, témoignent aussi de la malléabilité de l’auto-identification dans un contexte colonial, hier comme aujourd’hui.

Diverses identités métisses

Suivant differentes experiences, il est donc normal de constater au Canada l’expression de diverses identités métisses. D’ailleurs, cette préoccupation pour la protection de la diversité des identités métisses a été exprimée par la Cour Suprême dans la décision Daniels en 2016, une préoccupation que l’on retrouve également dans l’intervention du Conseil général des établissements métis du nord de l’Alberta réfutant « l’existence d’une voix collective unique s’exprimant au nom des Métis du Canada ».

Nous croyons donc devoir résister à ces doctrines essentialisantes qui s’attaquent aux « déplacements identitaires » des familles métisses afin d’attester de leur authenticité. Il faut se souvenir que la Couronne tenta d’utiliser ce même type de rhétorique afin de nier les droits de la communauté métisse de Sault-Sainte-Marie lors du procès Powley. Comme MM. Leroux et Andersen, la Couronne évoqua alors des ancêtres trop lointains, diverses identifications, un trop « faible degré de sang indien » et le fait que les Powley n’étaient pas des Métis de la rivière Rouge descendants de chasseurs de bisons. La Cour Suprême du Canada a, à juste titre, rejeté ces arguments. Sans un travail ethnologique sérieux, il est en effet dangereux de sombrer dans des procès d’intention à l’endroit des Métis et Indiens sans-statut qui sont présentement en quête de reconnaissance.

Portrait du porteur d’eau et « homme de corvée » Andrew Budge, portant des seaux d’eau accroché à un joug sur ses épaules au camp forestier de M. Kearney. La famille Budge demeure toujours dans la région de Maniwaki.

Tout cela pour dire que de puissants acteurs s’intéressent à la reconnaissance ou à la négation des peuples métis au Canada. Citons entre autres les autorités gouvernementales, les organisations métisses, ainsi que les militants et les universitaires qui nient toute possibilité de diversité métisse dans les communautés des provinces de l’Est du Canada. Face à une telle pression, un certain nombre de chercheurs ont opté pour l’étude des documents d’archives, la collecte de la tradition orale, l’établissement d’analyses comparatives et la conduite de solides travaux ethnographiques pour mieux cerner l’hétérogénéité métisse à l’échelle du pays. Parmi eux figurent John C. Kennedy, Denis Gagnon, Bonita Lawrence, Annette Chrétien, Stephen Augustine, Victor Lytwyn et David McNab.

Les Métis de l’Outaouais

Nos propres travaux s’inscrivent dans ce même sillon. Ils portent plus précisément sur les descendants des Métis de l’Outaouais, ceux-là même qui, aux côtés des Métis de l’Ouest, ont activement milité pour l’inclusion des Métis dans la Loi constitutionnelle de 1982. Notre récente publication sur les Métis de la région outaouaise, à cheval sur l’Ouest québécois et la vallée de l’Outaouais, comporte une analyse détaillée des documents d’archives et des sources historiques. Parue en 2019 aux Presses de l’Université Laval sous le titre Les Bois-Brûlés de l’Outaouais. Une étude ethnoculturelle des Métis de la Gatineau, elle est aussi offerte en anglais aux Presses de la UBC sous le titre Bois-Brûlés: The Untold Story of the Métis of Western Québec. Nos travaux nous ont permis de rendre compte en détail de la manière dont, pendant près de deux siècles, les « hommes libres » et les femmes autochtones participant au commerce de la fourrure ont formé des familles, ainsi que du rôle pivot joué par leurs descendants métis.

Ces derniers ont été qualifiés de Bois-Brûlés, de Métis et de « sang mêlé » par les prêtres et les bureaucrates, ainsi que par les Anichinabés qui se sont même plaints de leurs actes auprès du ministère des Affaires indiennes en 1874. L’évocation des descendants de cette communauté initiale en tant que Métis a longtemps persisté au xxe siècle. Dans les années 1960, les descendants de ces Métis établis dans l’Ouest québécois sont devenus beaucoup plus actifs sur la scène politique et se sont structurés pour voir leurs droits reconnus.

Nos travaux de recherche en cours dans la région de Mattawa/Témiscamingue, située dans la haute vallée de l’Outaouais, viennent en outre appuyer les conclusions de la Nation métisse de l’Ontario ainsi que des gouvernements ontarien et canadien concernant la manière dont ces Métis historiques ont d’abord constitué un réseau régional et changeant dans cette région.

Nos travaux généalogiques confirment que les Métis de la région outaouaise s’apparentent directement aux familles métisses historiques de l’Est et de l’Ouest, parmi lesquelles les Paul, McPherson, David et Taylor. On aurait donc tort d’insinuer que ces familles n’ont pas d’héritage ou de culture autochtone, ainsi que de croire qu’une personne ne peut légitimement être considérée comme métisse que si elle descend d’une famille de la rivière Rouge ou des Territoires du Nord-Ouest.

Aussi suggérons-nous que le statut de l’identité métisse ne doit pas dépendre de définitions tautologiques selon lesquelles seuls les « Métis de l’Ouest » sont des Métis puisque ces derniers n’ont existé que dans l’Ouest; des tautologies qui se veulent davantage le fruit d’une idéologie néo-nationaliste depuis 1983. Il est au contraire essentiel d’être ouvert à la possibilité de la diversité des Métis et de définir ces derniers de manière conceptuelle, en se fondant sur des critères clairs pour déterminer si une communauté est métisse ou non, peu importe sa situation géographique. L’importance de ce travail exige que l’on s’éloigne d’une politique et d’un langage porteurs d’exclusion, de jugements d’intention et de « race-shifting », pour revenir à des examens respectueux et attentifs des données probantes visant à cerner les diverses expressions de la diversité métisse au Canada.

Michel Bouchard est professeur d’anthropologie à l’Université du Nord de la Colombie-Britannique; Sébastien Malette est professeur agrégé de droit et d’études juridiques à l’Université Carleton; Guillaume Marcotte est chercheur indépendant; Siomonn Pulla est professeur agrégé au Collège d’études interdisciplinaires de l’Université Royal Roads.

COMMENTAIRES
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  1. Catherine Couturier / 4 mai 2020 à 11:27

    Mon article, tout comme les travaux de M. Leroux, d’ailleurs, n’affirment certainement pas que  » que le fait d’être Métis ou membre non inscrit des Premières Nations n’est qu’une question de « degré de sang » ». Au contraire. C’est plutôt une des rhétoriques utilisées par certains voulant s’appropriant une identité autochtone sous la base ténue d’un ancêtre lointain. J’écris d’ailleurs dans l’article que « L’appartenance n’est pas basée que sur le sang, mais aussi sur une série d’expériences et de relations sociales et familiales riches et complexes. »

    Je ne pense pas non plus que M. Leroux rejette la diversité des communautés métisses. En fait, comme je l’explique, le problème décrit ici est plutôt l’appropriation de cette identité méconnue par les francophones qui assimilent « Métis » à « mélangé ».

    De puissant acteurs s’intéressent tout autant à la position que vous décrivez dans le texte, soit la société majoritaire blanche, notamment de nombreux groupes de chasseurs qui ont entamé multiples poursuites judiciaires et qui ont des intérêts bien réels. Un de ces groupes, entre autres, étaient à l’origine un groupe anti-autochtone, qui s’est « rebrandé » pour espérer obtenir un meilleur pouvoir de négociation. C’est cette problématique qui est étudiée par M. Leroux.

    Il est aussi vrai que plusieurs Autochtones ont du se cacher ou ont refoulé leur identité. En général, les communauté sont ouverte à ces reconnexiosn, et le parcours de Jesse Thistle est intéressant en ce sens (voir son ouvrage From the Ashes).

    Finalement, je n’ai aucunement fait mention de la Nation métisse de l’Ontario, puisqu’en effet, comme m’a mentionné M. Andersen, la situation y est plus complexe. Je n’ai donc nullement insinué que  » que ces familles n’ont pas d’héritage ou de culture autochtone », puisque mon article et l’ouvrage de M. Leroux se restreignent au phénomène observé au Québec et dans les Maritimes.
    Cordialement,
    Catherine Couturier

  2. Sébastien Malette / 4 mai 2020 à 16:58

    Madame Couturier, merci pour vos précisions.

    Je suis heureux de nous savoir en accord sur l’aspect infâme des arguments de type « blood quantum » en matière d’identités autochtones. Mais soyons clairs ici : braquer les projecteurs sur des liens « trop ténus » ou l’éloignement généalogique afin de dénigrer l’identité des Métis ou Indiens sans statut dans les provinces de l’Est, représente un argument similaire.

    Se moquer de Métis ou Indiens sans statut en se référant à un patrimoine génétique ou ethnique insuffisant est simplement inacceptable. À cet égard, je vous invite à lire plus attentivement les travaux et communications publiques du professeur Darryl Leroux au sujet des Métis de l’est pour y constater ce type de raisonnement de façon quasi ponctuelle.

    En bref, Leroux et le professeur Andersen doutent de l’authenticité des Métis de l’est en soulignant l’éloignement de leurs ancêtres (donc du « blood quantum »), pour ensuite douter de la possibilité d’une sincère transmission culturelle. De façon inverse, Leroux se prendra lui-même en exemple, en soulignant qu’il a lui aussi des ancêtres autochtones ce qui ne fait pas de lui un Métis, niant au passage la possibilité d’itinéraires CULTURELS différents du sien chez d’autres individus au patrimoine métissé (voir, par exemple son analyse de la ligne Pigarouiche, et son argument de 97.4% d’ancêtres français pour dénigrer l’identité de Métis s’y rattachant, aussi bien que des membres des Algonquins of Ontario, p. 56-57, Distorted Descent).

    Tout cela constitue des raisonnements qui versent clairement dans l’essentialisme et le sophisme génétique.

    Ceci précisé, je suis également heureux de lire que nous sommes d’accord au sujet des Métis de l’Ontario, dont vous affirmez la réalité plus complexe. Cependant, il faut ajouter que la situation au Québec ou dans les Maritimes relève d’une complexité similaire.

    Pour ne prendre qu’un exemple, certaines familles métisses reconnues par la Nation Métisse de l’Ontario ont vécu dans l’Outaouais québécois (par exemple, la famille McPherson ou la famille Riel). En Acadie, des phénomènes historiques similaires s’observent, menant à des revendications identitaires qui ne datent pas d’hier—des revendications d’ailleurs documentées dans le volume quatre du rapport de la Commission Royale sur les Peuples autochtones (1996).

    Ces nuances, le professeur Leroux semble les ignorer. Il les ignore manifestement lorsqu’il amalgame la communauté métisse de Maniwaki, ainsi que plusieurs autres, à des accusations de « race shifting » et de fraude ethnique que l’on retrouve sur son site internet du même nom. Clairement, l’histoire des Métis de Maniwaki ne peut pas être comparée à celle de suprématistes blancs. Pourtant, ils se voient rangés sous les mêmes accusations par Leroux. Et malheureusement, votre article s’est limité qu’à ce seul point de vue.

    C’est ce genre d’amalgames que nous critiquons. Tout spécialement lorsque l’on réduit la question de l’identité métisse (au Québec ou dans les provinces maritimes) à la situation d’un groupe de chasseurs blancs qui se déclare « Métis » de façon soudaine. Et, soulignons-le, même dans ce cas très problématique, il faudrait savoir discerner le rôle de certains « leaders » versus une population possiblement métisse qui se joint à de nouveaux regroupements métis sans partager les objectifs opportunistes de certains de ses membres ou « leaders ».

    Encore une fois, il faut de la prudence, des nuances et des analyses qui évitent de verser dans le sensationnalisme au sujet de réalités qui demandent du respect, et surtout une connaissance fine des réalités historiques et politiques.

    En outre, il faut savoir au sujet de l’Ontario que plusieurs communautés métisses y ont connu une ethnogenèse propre. Encore une fois, c’est cette réalité culturelle que Leroux (et son co-auteur le professeur Darren O’toole) niera en bloc au sujet de six communautés métisses en Ontario (tout en admettant leur absence de recherche ethnologique sur le sujet). Ce rapport fut rédigé le 7 mars 2020 pour le compte de la Manitoba Metis Federation, une organisation qui nie ouvertement l’existence des Métis de l’Est pour des raisons politiques depuis 1983.

    Pour ce faire, ils réfuteront en bloc l’histoire et l’identité de ces communautés métisses de la Nation Métisse de l’Ontario, en adoptant un cadre d’analyse ethno-nationaliste. Ce cadre cherche à comparer ces communautés avec les conditions politiques uniques et propres des Métis de la Rivière-Rouge (au Manitoba). Cet argument, rapidement circulaire, affirme qu’il n’y a aucun Métis dans ces régions ontariennes parce qu’une certaine « maturité politique » leur ferait défaut. En somme, nous sommes à deux doigts près de nager en plein darwinisme social, rappelant tristement le jugement que posaient les sociétés coloniales à l’endroit du supposé manque d’évolution des sociétés autochtones.

    Il est donc clair que les travaux de Leroux dépassent le cadre du Québec et des provinces maritimes, en alimentant une chasse aux sorcières identique du côté ontarien. Une simple visite sur le compte twitter du principal intéressé vous en convaincra.

    Sur les réseaux sociaux, Leroux ne se gêne d’ailleurs pas pour invectiver publiquement et dénigrer des Métis et Indiens sans statut de l’Ontario, du Québec ou des provinces maritimes. Il se moque de leurs origines trop éloignées, ce qui a pour effet d’encourager ses « followers » à dénigrer ces personnes. Pas plus que le professeur Andersen ne se gêne pour nier l’existence de traditions orales métisses au Québec, en comparant ces derniers à des « zombies », et ce, en pleine conférence académique (Who is Indigenous? Indigenous ancestry, white possessiveness and the tyranny of self-identification, 7 novembre, 2016, Western University, London).

    Nous avons, une fois de plus, réfuté cette affirmation sans fondement en démontrant l’existence de traditions orales et d’une vie culturelle métisse active et vivante dans le secteur de l’Outaouais.

    Voyez-vous madame Couturier, c’est à ce genre de recherches et d’accusations que votre article offre une tribune. Malheureusement, sans offrir en contrepartie une lecture critique au sujet des positions de ces académiciens; une contrepartie d’autant plus nécessaire à la lumière de la douleur ressentie par ces gens, métissés ou Indiens sans statut dans les provinces de l’est. Ces gens voient en effet leur identité foulée aux pieds par autant de savants éviscérant leur généalogie publiquement et scrutant la moindre contradiction dans leur parcours identitaire.

    En terminant, il nous fera plaisir de vous accorder une entrevue afin de vous partager les nuances nécessaires et les fruits de nos travaux historiques au sujet des Métis de l’Est. Ce travail est le produit d’une collaboration entre chercheurs et les gens de ces communautés, subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).

    Voici un lien vers notre livre, faisant état de nos critiques et preuves documentaires :
    https://www.pulaval.com/produit/les-bois-brules-de-l-outaouais-etude-ethnoculturelle-et-juridique-des-metis-de-la-gatineau

    Cordialement,
    Sébastien Malette, Ph.D.
    Professeur associé
    Law and Legal Studies
    Carleton University