Les représentants des universités francophones de plus de 80 paysse rencontreront en mai à l’Université de Montréal (U de M), dans le cadre d’Assises internationales pour la restructuration de l’enseignement supérieur en Haïti, organisées par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), l’instigatrice de ce ralliement de solidarité.
« Le but est de poser les jalons d’un plan d’action complet, indique Mireille Mathieu, vice-rectrice aux affaires internationales à l’U de M. Nous ne reconstruirons pas mais nous verrons à ce que les universités haïtiennes aient toutes les ressources dont elles ont besoin pour la restructuration. »
Outre les représentants et des partenaires de l’AUF, les recteurs haïtiens et des représentants de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec, de l’Association des universités et collèges du Canada et du ministère de l’Éducation du Québec participeront à cette rencontre de deux jours.
Le choix de l’« hôtesse » de ces assises s’imposait de lui-même : les fondateurs de l’AUF, feu André Bachand et Jean-Marc Léger, avaient des liens avec l’U de M, qui abrite aujourd’hui le siège social de l’Agence.
Le séisme a détruit six universités haïtiennes membres et deux établissements associés à l’AUF. Après l’urgence humanitaire, la tâche sera lourde pour repaver les voies essentielles du haut savoir dans la perle des Antilles.