Un récent article de The Chronicle of Higher Education s’appuie sur un sondage effectué auprès de plus de 22 500 professeurs américains auxquels on a demandé, entre autres, quels étaient les objectifs d’un professeur relativement à l’enseignement en classe. Le sondage a été réalisé par le l’Institut de recherche sur l’enseignement supérieur de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA).
Le rapport de sondage contient une foule de données, mais l’article de The Chronicle of Higher Education est axé sur le pourcentage de professeurs qui jugent important d’enseigner aux étudiants de premier cycle « les classiques de la civilisation occidentale » par opposition au pourcentage de professeurs qui jugent important de leur enseigner « à devenir des agents de changement social ».
Je n’indique pas laquelle de ces deux options s’est révélée la plus populaire auprès des professeurs parce que j’aimerais que nos lecteurs répondent à notre sondage (ci‑dessous) sans être influencés. Je comprends que les deux options ne sont pas incompatibles, mais il sera néanmoins intéressant de connaître vos réponses.
Le sondage est également accessible sur notre site en version anglaise (ici). Les francophones et les anglophones feront‑ils des choix différents?
L’article de The Chronicle of Higher Education tente d’évaluer si la réponse d’une personne est révélatrice de ses apprentissages politiques – un penchant pour les « classiques » est‑il signe d’une attitude plus conservatrice par rapport à l’attitude teintée de libéralisme qui consiste à appuyer le changement social?
Dans l’article, Sylvia Hurtado, une professeure d’éducation de la UCLA, affirme : « La notion d’éducation libérale en tant qu’ensemble de compétences intellectuelles est en transition. […] Elle désigne également la responsabilité individuelle et sociale ainsi que le fait de réfléchir à son rôle dans la société et de provoquer le changement. »
Voici le sondage. Je vous invite à y participer et à échanger sur le sujet.
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