Affaires universitaires déménage – pas très loin, à peine quelques étages plus haut dans l’immeuble qui abrite ses locaux actuels au centre-ville d’Ottawa. Mais, aux fins de ce déménagement, nous avons tous dû trier le contenu de nos classeurs et nous débarrasser de tout ce qui n’était pas essentiel. C’est ainsi que j’ai parcouru des centaines de photos en noir et blanc d’universités canadiennes, la plupart datant des années 1970 à 1990.
Ces photos m’ont fait réfléchir à tout ce qui a changé, ou n’a pas changé, dans les universités en général. Elles m’ont particulièrement fait réfléchir à l’évolution du rôle des relations publiques des universités. À bien des égards, cette époque était plus simple qu’aujourd’hui. Pensez-y : jusqu’au début des années 1990 au moins, il n’y avait ni médias sociaux, ni sites Web, ni courriels. Bon sang, il n’y avait même pas d’Internet!
Pour ce qui est des photos, bon nombre d’entre elles étaient envoyées par la poste pour accompagner un communiqué. À l’époque, il n’était déjà pas facile pour les rédacteurs de trouver des photos correctes, alors une bonne photo en noir et blanc augmentait assurément les chances de publication d’un article. Les bureaux de relations publiques des universités pouvaient imprimer des dizaines de ces photos en format 8 x 10 avant de les envoyer par la poste dans des enveloppes, adossées à un morceau de carton pour empêcher qu’elles ne soient endommagées. Les bureaux mieux nantis pouvaient envoyer également une diapositive en couleurs, si leur budget le leur permettait. Et s’il s’agissait de quelque chose de vraiment important, les colis étaient parfois expédiés en 24 heures par service de messagerie!
En tenant compte de ces détails, revenons en arrière. La photo 1 du haut et les photos 2 et 3, immédiatement en dessous, constituent de bons exemples du type de photo de relations publiques dont je parle. Celles qui suivent revêtent toutes un charme particulier. Je dispose de très peu de précisions sur ces photos : si vous reconnaissez les lieux ou les personnes qui y figurent, faites-moi signe!
En terminant, je prendrai un congé sabbatique de trois mois à compter de la semaine prochaine et n’écrirai donc pas de nouveau billet jusqu’à mon retour, au début du mois de juillet. Alors je vous dis au revoir!