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Effectifs étudiants toujours en hausse au Canada

Le nombre d’étudiants à temps plein est en hausse de 3,7 pour cent avec une progression enregistrée dans chaque province.

par LÉO CHARBONNEAU | 29 OCT 10

Les inscriptions sont encore et toujours à la hausse dans les universités canadiennes. Selon les données compilées par l’Association des universités et collèges du Canada (AUCC), 32 000 étudiants à temps plein de plus qu’à l’automne 2009 fréquentent les universités canadiennes cet automne, soit une hausse de 3,7 pour cent, et cette tendance se fait sentir dans toutes les provinces.

Étudiants, parents et employeurs reconnaissent la valeur d’un diplôme universitaire et c’est précisément ce qui « contribue à stimuler les inscriptions des étudiants dans les établissements d’enseignement canadiens où leur nombre a augmenté dans l’ensemble des régions du Canada et à tous les cycles au cours de la dernière année », indique Herb O’Heron, directeur de la Division de la recherche et de l’analyse des politiques à l’AUCC.

Au cours des 15 dernières années, soit depuis 1995, le nombre d’inscriptions à temps plein dans les universités canadiennes a connu une croissance de 57 pour cent.

Le Canada compte actuellement 898 000 étudiants universitaires à temps plein. Parmi ceux-ci, 755 000 sont inscrits au premier cycle. De 2009 à 2010, le nombre d’inscriptions au premier cycle a augmenté de 26 400, soit de 3,6 pour cent. Aux cycles supérieurs, on dénombre 143 000 étudiants, soit 5 500 de plus que l’an dernier, ce qui représente une hausse de quatre pour cent en un an.

« La demande accrue pour une éducation universitaire constitue la réaction au changement qui s’est amorcé dans les années 1970 au sein du marché du travail canadien et qui se poursuit encore aujourd’hui, explique M. O’Heron. Au cours des 20 dernières années seulement, 1,5 million de postes de professionnels et de gestionnaires ont été créés au Canada, dont 1,3 million ont été pourvus par des diplômés universitaires.

« Par comparaison, le nombre de postes a augmenté de manière nettement plus lente dans de nombreux autres secteurs professionnels, et les emplois qui s’adressent aux personnes qui ne détiennent qu’un diplôme d’études secondaires disparaissent. »

Même au cours du ralentissement économique observé de septembre 2008 à septembre 2010, on a constaté une augmentation nette de 280 000 postes destinés aux diplômés universitaires, alors que 260 000 emplois destinés aux personnes n’ayant pas de diplôme universitaire ont été éliminés, conclut-il.

Lire la brochure (PDF): La valeur d’un diplôme universitaire sur le marché de travail canadien

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